Le déficit budgétaire s’est réduit de 15%, à fin novembre 2021, à 4,86 milliards de dinars. Tel est le document de l’exécution du budget de l’Etat, publié jeudi, via le ministère de Finances.
L’allègement du déficit budgétaire était favorisé à travers une hausse des ressources budgétaires de 9%, à 28,7 milliards de dinars, expliquée essentiellement, par l’amélioration de recettes fiscales de 12,7%, à 27 milliards de dinars.
Du côté des charges budgétaires, l’augmentation est moins importante, de l’ordre de 6,7%, à 33,5 milliards de dinars. Près de 55% de ces dépenses, soit 18,3 milliards de dinars sont destinés à la rémunération (en hausse de 6,5%, en novembre 2021).
Les dépenses d’intervention ont évolué de 8,7%, à 6,9 milliards de dinars, alors que celles de gestion se sont accrues de 7,8%, à 1,4 milliard de dinars.
Pour ce qui est des charges de financement (destinées au paiement des intérêts de la dette), elles ont légèrement augmenté de 1,8%, à près de 3,5 milliards de dinars.
Concernant les ressources de trésorerie, elles se sont situées au niveau de 15,2 milliards de dinars, en hausse de 10%, par rapport à la même période de 2020. Les ressources d’emprunt représentent près de 86% de l’ensemble de ces ressources (13 milliards de dinars), avec une proportion de 51% de ressources d’emprunts extérieurs et près de 49% de ressources d’emprunts intérieurs.
En somme, les ressources de la trésorerie sont destinées essentiellement, au remboursement du principal de la dette (59% soit près de 9 milliards de dinars) et au financement du déficit (31% soit 4,7 milliards de dinars).
Avec TAP