Le Fonds des Nations Unies pour la Population en Tunisie (UNFPA Tunisie) constate que les droits humains des migrants en Tunisie font face à plusieurs violations. Et ce, deux ans après le lancement du projet migration.
Dans un communiqué publié, aujourd’hui, l’UNFPA explique que les migrants « sont confrontés à des problèmes sociaux et économiques. Et ce, tout au long de leur période de transition ».
Ainsi, les migrants rencontrent « des barrières linguistiques et culturelles. Et surtout juridiques concernant leur accès aux services de santé et de protection. »
Il a ajouté qu’il existe également des lacunes importantes en matière d’accès et d’utilisation des services de santé et de protection. En particulier les services de santé sexuelle et reproductive et les services liés à la violence sexiste.
Le fonds précise que la Tunisie est considérée, aujourd’hui, comme un pays producteur, de transit et de destination pour plusieurs types de flux migratoires en provenance de différents pays; y compris ceux d’Afrique subsaharienne.
Il indique qu’il y a un manque de données sur le nombre réel des migrants en Tunisie. « Selon le HCR, il y a actuellement 9 374 demandeurs d’asile en Tunisie dont 37,8% sont Ivoiriens et 26,9% Syriens ».
Selon lui, entre septembre 2019 et septembre 2021, l’UNFPA Tunisie a consacré 14 centres de services. Et ce, dans les régions du Grand Tunis, Sfax, Médenine, Tataouine, Gafsa et Sousse, pour accueillir plus de 8 000 migrants.
Il a aussi souligné que huit associations ont géré ces centres avec la formation de 600 agents de santé.