Le Parti destourien libre (PDL) a demandé, mercredi, au ministère public d’ouvrir une enquête « sérieuse » au sujet des « menaces de mort » postées contre sa présidente Abir Moussi.
Le PDL a estimé, dans une déclaration, que les dispositifs de l’institution sécuritaire devraient assumer la responsabilité de la protection physique d‘Abir Moussi, « au vu des manquements constatés lors de ses déplacements récents dans les régions ».
Par ailleurs, le PDL a, également, relevé l’existence de commentaires « takfiristes » sur les réseaux sociaux et d’avertissements fréquents publiés sur différents comptes et pages électroniques au sujet d’un plan d’assassinat visant sa présidente.
De ce fait, « ces données n’auront aucun impact sur la détermination de cette formation politique et ses bases à aller de l’avant sur la voie de l’éradication des organisations terroristes », lit-on dans la même déclaration.
Le parti a, sur un autre plan, regretté que « le gouvernement tunisien continue de protéger les foyers takfiristes, refuse de geler les financements étrangers des associations et des organisations connues pour leur affiliation aux organisations terroristes à travers le monde ».
Par ailleurs, le PDL estime que le président de la République Kaïs Saïed, qu’il qualifie de « président de gestion des affaires courantes », endosse la responsabilité juridique et politique de ne pas avoir utilisé ses prérogatives exécutives pour préserver la sécurité nationale.
Avec TAP