La présidente du PDL Abir Moussi est revenue sur le 50ème jour de son sit-in devant le siège de l’Union des Oulémas musulmans. Elle appelle depuis des mois à sa fermeture.
Abir Moussi souligne que le sit-in a mis tout le monde à nu. De plus, elle a lancé un appel à « l’architecte du printemps arabe’, sans le citer. Estimant que « la démocratie peut se faire sans l’islam politique ». Tout en soulignant que la Tunisie s’en sortira, en instaurant des instances solides, en toute transparence.
Par ailleurs, elle est revenue sur la fuite du décret actuel relatif aux associations. Elle précise à cet effet: « L’autorité a commencé à rédiger un décret en secret pour réviser le décret actuel des associations, au motif que ces dernières ne seraient pas en mesure de mettre en œuvre nos revendications. De plus, la pieuvre des frères musulmans a senti un danger à ses intérêts ».
La présidente du PDL estime que l’urgence d’aujourd’hui est de sauver le pays des mains qui ont œuvré à imposer les frères musulmans dans l’après 14 janvier. Car tout a été orchestré depuis 2005. Et ce, à travers le consensus entre les soi-disant progressistes et les frères musulmans.
Elle conclut: « La souveraineté tunisienne est en danger. Il faut unir nos forces contre l’obscurantisme et les organisations liées au terrorisme. Car pour garantir la démocratie, il faut un développement économique et une stabilité sociale. »