Samar Samoud, professeur hospitalier d’immunologie à l’Institut Pasteur de Tunis, précise que le Coronavirus peut rester des mois dans l’organisme d’une personne infectée par le virus de l’immunodéficience humaine (SIDA, Virus de l’immunodéficience humaine – VIH). Ou par d’autres maladies qui provoquent une immunodéficience et une infection à long terme.
Samar Samoude ajoute que la survie prolongée du virus dans le corps de la personne infectée pourrait entraîner l’émergence d’autres mutations du Coronavirus et être porteuse d’infection.
Elle explique, à cet égard, que la plupart des patients qui souffrent de « SIDA » ou d’immunodéficience n’ont pas la capacité de se débarrasser du virus. Donc il reste dans les cellules et se multiplie lentement. En ayant tendance à faire des copies, dont la plupart sont des mutations.
Par ailleurs, elle souligne qu’il n’est pas possible d’obtenir une immunité collective. Car elle diminue avec le temps. Mais une nouvelle définition est apparue, qui est l’immunité en couche (la théorie de l’oignon). Cette immunité peut augmenter en favorisant la vaccination contre la Covid-19.
Ainsi, relève Mme Samoud, l’immunité augmente d’une couche à l’autre. Elle peut être acquise à partir d’une bonne immunité cellulaire (vaccination), qui aide à prévenir les formes graves et à long terme de la Covid-19. Considérant que l’immunité naturelle acquise par l’infection ne protège pas contre tous les mutants.
Alors, l’immunologiste approuve la nécessité de renforcer l’immunité contre « Omicron », en acceptant la troisième dose de rappel. Laquelle, en Tunisie, ne dépasse pas les 8% au niveau national, confirme-t-elle.
De son côté, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) indiquait clairement, dans un article scientifique sur « Comment les vaccins fonctionnent », que l’immunité collective n’offre pas une protection complète aux personnes qui ne peuvent pas être vaccinées contre les virus ou contre les agents pathogènes. Telles que les personnes atteintes de cancer ou VIH « SIDA » ou celles souffrant d’une sensibilité sévère à certains composants des vaccins. Confirmant donc que ces personnes bénéficieront d’une grande protection grâce à la vaccination des personnes qui les entourent.
Avec TAP