Le collectif de défense de Noureddine Bhiri a appelé à éviter la date du 6 février, qui coïncide avec la 9e commémoration de l’assassinat du leader Chokri Belaïd, pour manifester.
Dans une déclaration publiée vendredi, le collectif exprime son refus de voir la protestation contre « l’arrestation forcée » de Noureddine Bhiri et son assignation à résidence se confondre avec d’autres causes justes, en allusion à l’assassinat, le 6 février 2013, du leader de la gauche Chokri Belaïd. Joint par l’agence TAP, Me Abderrazak Kilani, membre du collectif, a précisé que cette déclaration s’adresse essentiellement aux collègues avocats, dans la mesure où Chokri Belaïd et Noureddine Bhiri appartiennent tous les deux au barreau.
Dans sa déclaration, le collectif insiste, également, sur la détermination à poursuivre la mobilisation contre l’injustice subie par Bhiri depuis le 31 décembre dernier.
Plusieurs parties ont appelé à manifester dimanche 6 février à l’avenue Habib-Bourguiba, en commémoration de l’assassinat de Chokri Belaïd. De leur côté, les membres de la campagne « Citoyens contre le coup d’Etat » ainsi que le mouvement Ennahdha ont choisi cette même date pour dénoncer ce qu’ils qualifient de graves violations des droits de l’homme ainsi que contre « le coup d’Etat » et l’assignation à résidence du dirigeant d’Ennahdha Noureddine Bhiri.
Le choix de la date de commémoration de l’assassinat de Chokri Belaïd pour protester a fait polémique sur la scène nationale.
Avec TAP