Le ministre du Tourisme, Mohamed Moez Belhassein a donné mercreci à Sbeitla, le coup d’envoi du projet « Visit Tunisia ».
Le projet Visit Tunisia est financé par le gouvernement américain. Et ce, à travers l’USAID. Et moyennant une enveloppe globale de 50 millions de dollars. Le coup d’envoi de ce projet se déroulait en présence de l’ambassadeur américain en Tunisie, Donald Bloom. Ainsi que de plusieurs cadres nationaux, régionaux et locaux.
Notons que ce nouveau projet s’étend sur une période de cinq ans. Il favorisera la relance du secteur touristique tunisien. Et ce, à travers la conclusion de partenariats public-privé, le recours à des solutions d’innovation numérique, ainsi que la valorisation des atouts naturels, et du patrimoine culturel et historique du pays. L’objectif étant de faire émerger un secteur touristique diversifié et concurrentiel.
15 000 nouveaux emplois
En fait, le projet permettra la création de 15 000 nouveaux emplois dans le secteur du tourisme alternatif au sein des régions marginalisées. Et ce, notamment dans le gouvernorat de Kasserine. Il permettra aussi l’augmentation des investissements et des recettes touristiques de 20%, ainsi que l’accroissement du nombre de touristes pour atteindre les 11 millions et demi d’ici 2026.
Le ministre du Tourisme a indiqué que « nous sommes toujours loin des résultats réalisés en 2019. Et ce, malgré une légère amélioration des indicateurs du tourisme durant l’année 2021 par rapport à l’année 2020 ».
« L’objectif assigné pour l’année 2022 est de parvenir à atteindre 50% des réalisations de 2019 et de rétablir le rythme habituel de l’activité touristique, à l’horizon des années 2023 et 2024. Et ce, malgré les problèmes structurels dans le secteur », ajoute le ministre.
Pour sa part, Donald Bloom a affirmé que le gouvernement américain s’est engagé à promouvoir la croissance économique et à créer de nouvelles opportunités d’emploi en Tunisie. Il a rappelé que les USA avaient soutenu plus de 19 000 entreprises tunisiennes. Celles-ci étaient menacées par des difficultés économiquement, en raison de la pandémie de Covid-19.
Avec TAP