Le Conseil supérieur de la magistrature poursuivra ses travaux. Et ce en attendant la tenue de sa plénière pour prendre une position officielle. C’est ce qu’annonce le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Youssef Bouzakher.
Youssef Bouzakher s’exprimait, dans le cadre d’une déclaration à Mosaïque FM. Pour rappel, le président de la République Kaïs Saïed a annoncé hier 5 février vers minuit, au siège du ministère de l’Intérieur, la dissolution du CSM.
Le président du Conseil affirme que la décision présidentielle ne concorde pas avec les engagements du président de la République le 25 juillet 2021. Cette décision ne concorde pas avec l’esprit du décret N°117, continue-t-il.
Les décrets sont utilisés pour faire face à un danger imminent, lance Youssef Bouzakher. Pour lui, la justice et le CSM ne représentent pas un danger imminent. La suspension de la Constitution ne veut pas dire recourir à des mesures exceptionnelle mais d’une situation transitoire, continue-t-il.