Les trois partis Ettakatol, Al Joumhouri et Attayar ont exprimé leur refus de la décision du Président de la République, Kaïs Saïed , de dissoudre le Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
Les trois partis Ettakatol, Al Joumhouri et Attayar ont appelé, dimanche, dans un communiqué conjoint, tous les magistrats, partis démocrates et organisations civiles, « à faire face à cette tentative flagrante de soumettre la justice à l’autorité du coup d’État ». En rappelant à cet égard « l’absence de tout mécanisme constitutionnel ou légal donnant l’autorité au Président de la République de dissoudre le CSM« .
Ils ont, également, exprimé leur « consternation » à l’égard du discours tendu du président de la République et les appels adressés à ses partisans contre les Institutions de l’Etat. Estimant que ses pratiques rappellent celles « des ligues dites de protection de la révolution ».
En outre, les trois partis ont assuré que l’indépendance du pouvoir judiciaire constitue une condition essentielle pour garantir la justice, la démocratie. Et à même de rassurer les investisseurs et renforcer les efforts pour financer le budget de l’Etat.
« La véritable réforme de la justice, une revendication des partis sociaux-démocrates, reste tributaire de sa libération de toutes formes de pressions et de dévotions. Et non de sa soumission à l’autorité d’une seule personne. » Ainsi, estiment-ils encore.
Et d’appeler à la nécessité de révéler la vérité concernant les assassinats de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, sans ingérence politique, ni récupération.
Notons, en effet, que le président Kaïs Saïed annonçait, samedi soir, avoir décidé de dissoudre le Conseil supérieur de la magistrature (CSM). En l’accusant d’être partial et au service de certains intérêts.
Avec TAP