Le monde d’aujourd’hui change à une vitesse folle. D’où l’intérêt de rattraper le temps perdu en termes de croissance. Car il faut rappeler que tout au long de ces dernières années, la Tunisie n’a fait que rater sa chance à l’échelle économique. C’est ce qui ressort du débat entre Walid Belhadj Amor, vice-président de l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE), et Mouna Ben Halima, présidente de l’Atuge.
Aujourd’hui, tout le monde sait que la situation économique et financière est grave, mais entre-temps, quelles seraient donc les solutions pour lutter contre la pauvreté?
Selon Walid Belhadj Amor, la pauvreté a toujours existé et existe partout dans le monde. Mais il faut poser cette question: quel espoir donner à nos enfants et aux générations futures?
Il estime que les solutions sont à notre portée. Car il suffit d’avoir le courage de prendre les bonnes décisions. Il précise dans ce contexte: « Aucun des gouvernements successifs n’a eu le courage d’afficher le prix de la baguette à 200 millimes au lieu de 190, voire de dire que le sucre raffiné est mauvais pour la santé afin de ne plus le subventionner, à titre d’exemple. En outre, l’Etat a la possibilité de ne plus fabriquer de cigarettes et de les vendre. Tout cela pour dire que les solutions sont à notre portée ».
S’agissant des réformes en question – salaires de la fonction publique, subventions et entreprises publiques -, « tous les gouvernements qui se sont succédé n’ont jamais tenu leurs promesses ».
De son côté, Mouna Ben Halima, présidente de l’Atuge, a insisté sur le rôle des années à venir. Elle conclut: « Je pense que la nouvelle dynamique est à la portée des jeunes. De plus, je reste convaincue que cette dynamique est l’espoir pour que le pays reste debout malgré tout ce qui se passe en ce moment ».