Le Parti destourien libre (PDL) a appelé l’exécutif à l’urgence de prendre des mesures contre Rached Ghannouchi, président du mouvement Ennahdha, parallèlement aux poursuites judiciaires engagées.
Le PDL a aussi souligné la nécessité de dissoudre le parlement et de démettre Rached Ghannouchi de ses fonctions à la tête de l’Assemblée.
Dans une déclaration publiée vendredi, le parti a tenu à ce que Rached Ghannouchi et ses organisations politiques et associatives formées depuis 2011 soient inscrits dans la liste des personnes et organisations liées aux crimes terroristes.
« Il faut geler les fonds en leur possession et empêcher les financements provenant de l’étranger sous couvert d’œuvres caritatives et sociales », lit-on de même source.
Le parti a aussi réclamé la fermeture immédiate des sièges des associations suspectes des « Frères musulmans » en lien avec le président d’Ennahdha.
Le parti a, par ailleurs, estimé nécessaire de rendre publics les procès-verbaux de la commission d’enquête parlementaire sur l’envoi des jeunes vers les zones de conflit.
Des enquêtes devraient être menées sur les prêts, les dons et les transferts d’argent effectués de 2011 à ce jour, a-t-il encore préconisé.
Le PDL a, sur un autre plan, mis en garde contre la compromission des relations extérieures de la Tunisie et ses amitiés historiques, à travers des déclarations qui vont à l’encontre des constantes de sa politique étrangère depuis l’Indépendance.
Avec TAP