Le président de l’AMT Association des magistrats tunisiens, Anas Hmaidi , a appelé le président de la République à revenir sur sa décision de dissoudre le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et à le rouvrir au personnel.
Hmaidi, le président de l’AMT a estimé que la suppression du conseil risque de saper l’un des principaux piliers du système républicain à savoir le pouvoir judiciaire.
« Cette instance constitutionnelle a été mise en place en vertu de la Constitution de 2014 et ne peut être supprimée », a-t-il rappelé.
Le président de l’AMT a, par ailleurs, mis en garde contre les déclarations tendues du président de la République et les campagnes menées depuis des mois contre les magistrats qui ne font que remonter l’opinion publique contre eux ». Il a indiqué dans ce sens, que le président du CSM est ciblé par des menaces, en raison, justement, de pareils discours accusateurs.
« Nous gardons toujours espoir que le chef de l’Etat interagisse favorablement avec les messages adressés par les magistrats qui n’ont eu de cesse de défendre l’indépendance de la justice et le maintien du CSM », a-t-il affirmé.
Il a, cependant, précisé que tous les scénarios restent possible en cas d’une réponse négative de Kais Saied.
Hmaidi a fait savoir que ce meeting est organisé. Et ce pour examiner la situation du pouvoir judiciaire en cette conjoncture d’exception et à la lumière des décisions présidentielles relatives au secteur de la justice.
Avec TAP