La Tunisie se trouve actuellement entre le marteau et l’enclume. Les négociations entre le FMI et le gouvernement Bouden reprennent en ce lundi 14 février. Réduire la dette publique, mettre en place des réformes et réduire la masse salariales sont les conditions sine qua non du FMI. Cependant, on se demande si le gouvernement Bouden aura les moyens de les mettre en pratique.
Abir Moussi, présidente du PDL a souligné, dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com que les négociations avec le FMI ne seront que des apparences. Elle estime que s’il y a avait eu des négociations sérieuses, cela aurait été fait bien auparavant. Elle précise à cet égard: « Le gouvernement Bouden aurait déjà discuté avec l’UGTT et l’UTICA. Car il faut rappeler que les négociations ne peuvent se réaliser qu’avec les organisations nationales comme l’UGTT et l’UTICA. »
Abir Moussi: « Le gouvernement n’est pas clair »
Et de poursuivre: « Nous n’avons pas trouvé un gouvernement clair avec les Tunisiens en leur expliquant la nécessité de mettre en place des réformes qui seront douloureuses pour les citoyens. En ce moment, le chef de l’Etat ne fait qu’accumuler les erreurs, les unes après les autres. En provoquant une double crise à l’échelle nationale et internationale. Plus encore, il n’a fait que renier tous les principes démocratiques. »