L’homme politique et l’ancien président de l’Ordre national des avocats, Fadhel Mahfoudh, déclare, aujourd’hui, que « l’ancien Conseil supérieur de la magistrature n’a pas réussi ».
Fadhel Mahfoudh s’exprimait sans une émission radiophonique. Il indique que l’échec du conseil provient du mauvais traitement de certains dossiers importants. Il explique en effet que ces dossiers sont liés au procureur de la République près le Tribunal de Tunis et au président de la Cour de cassation.
Puis, il ajoute qu' »il n’est pas contre le nouveau conseil, s’il respecte la légitimité et les attentes des professionnels ».
La situation politique en Tunisie est instable
D’un autre coté, il a expliqué que le décret lié à la création du CSM provisoire rassemble les deux pouvoirs judiciaire et exécutif. Et cela « affectera la qualité de la justice ».
De ce fait, il condamne l’article qui stipule l’intervention du président de la République pour contester l’adhésion de l’un ou de deux candidats au Conseil.
En outre, selon lui, la décision d’interdire aux juges de faire grève est une atteinte à leur droit constitutionnel. « Le juge peut se retrouver devant une autorité politique arbitraire. Pour cette raison, son seul moyen d’expression est de s’organiser en association pour revendiquer et protester. » Ainsi, estime-t-il encore.
D’ailleurs, M. Mahfoudh précise que la situation politique en Tunisie est instable.
La deuxième République est terminée
Alors, il appelle à la tenue d’un congrès national pour le sauvetage du pays au lieu d’un dialogue. Et cela dans le but de réaliser une transition vers une troisième République, car « la deuxième République est terminée ».
Au fina,, Fadhel Mahfoudh souhaite que « les partis revoient leur manière de travailler, de formuler leurs programmes et de traiter avec les citoyens ».