Le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient (MENA), Ferid Belhadj, a appelé l’État tunisien à régulariser la situation de l’économie. En publiant les décrets et les lois.
Belhadj a souligné, dans une déclaration télévisée, que l’Etat doit marquer sa présence dans certains secteurs comme l’énergie, l’eau, l’éducation, la santé. Afin de créer une concurrence avec le secteur privé.
Belhadj a affirmé que la Banque mondiale a constaté que la Tunisie souffre de la détérioration de l’économie et de l’absence d’investissements privés. En soulignant que le pays est entré dans « un cycle défavorable » depuis des années.
Il a ajouté que la Tunisie n’est pas isolée, comme certains le prétendent. » Plusieurs parties ont exprimé leur volonté d’aider le pays », a-t-il ajouté.
Belhadj a expliqué, dans le même contexte, que le rôle de la Banque mondiale n’est pas de menotter le pays, mais plutôt de chercher des opportunités pour la Tunisie. Et cela, en parlant « avec tout le monde positivement ».
« Le gouvernement de Najla Bouden est sincère »
Le vice-président de la Banque mondiale pour la région MENA a exprimé son soutien au gouvernement actuel. En effet, il a indiqué avoir touché « la sincérité du gouvernement de Najla Bouden».
Selon lui, l’interaction avec la cheffe du gouvernement était positive. Ainsi que les autres rencontres qui se sont déroulées avec les ministres des Affaires sociales et des Finances.
« Tous les chiffres et données que nous avons demandés nous ont été fournis, franchement », a-t-il dit.