Une Commission sectorielle dédiée à l’économie bleue vient d’être créée. C’est ce qu’annonçait, lundi, la secrétaire générale des Affaires maritimes, Asma Sehiri Laabidi. Et ce, en marge de la signature d’une convention-cadre par le Secrétariat général des affaires maritimes et le Fonds mondial pour la nature (WWF), Bureau Afrique du Nord.
Il s’agit d’une initiative créée dans le cadre du plan de développement 2025-2023. De ce fait, cette commission aura pour mission d’élaborer une vision claire du domaine maritime et de définir les responsabilités des différents acteurs, dans la protection de l’espace maritime contre la pollution. Elle devrait concevoir des activités économiques durables, favorisant la création de nouveaux postes d’emploi au profit des jeunes. Et en particulier les diplômes de l’enseignement supérieur, a souligné la responsable.
A ses dires, toutes les parties intervenantes dans le domaine maritime se retrouveront dans cette commission. Et donc y seront les ministères et les organisations nationales pour pouvoir présenter des projets concrets. Tout en prenant en compte les aspects environnementaux et sociaux.
La préservation du milieu marin et des ressources maritimes
D’après Mme Sehiri, il est indispensable, aujourd’hui, d’avoir une vision intégrée. Et ce, à travers la mise en place de projets économiques permettant la création d’emplois. En essayant de ne pas nuire à l’espace maritime (pollution) et en évitant une exploitation excessive des ressources maritimes.
La Tunisie dispose aujourd’hui d’un arsenal juridique qui permet la préservation du milieu marin et des ressources maritimes. « Mais elle doit activer ces textes juridiques dans le cadre d’une vision globale basée sur le développement de l’économie bleue et de l’activité économique; tout en respectant l’aspect social », a-t-elle encore laissé entendre.
« Il faut favoriser une intégration sociale des habitants des régions côtières et assurer la durabilité des espaces et richesses maritimes », a-t-elle réitéré. Rappelant que plusieurs régions en Tunisie souffrent de la pollution. Telles que le golfe de Gabès, le golfe d’Hammamet, Sfax et Monastir et la Banlieue sud.
Avec TAP