La présidente du Parti Destourien Libre (PDL) Abir Moussi était aujourd’hui l’invitée de Shems FM.
Abir Moussi a souligné que le caractère civil et républicain de l’Etat tunisien est aujourd’hui menacé. « Aujourd’hui, il y a une déviation. Nous n’étions pas dans une démocratie. Nous voulons réformer le pays. L’ascension du PDL changera certes le visage de la Tunisie ». Ainsi ajoute la présidente du PDL. Elle a rappelé que le changement de la loi électorale fait partie des priorités du PDL.
Interpellée sur le déroulement de la Consultation nationale, Abir Moussi a souligné que cette consultation ne figure pas encore dans le JORT et qu’elle n’est pas légale.
Puis, Abir Moussi propose de dissoudre le Parlement et de fixer un agenda clair et transparent pour les prochaines élections prévues fin 2022.
« La loi ne prévoit pas que le pays soit gouverné par des décrets; sauf dans le cas de la dissolution du Parlement. Ainsi, le référendum prévu pour le 25 juillet 2022 n’est pas légal. Il faut d’abord dissoudre le Parlement avant de parler d’élections », ajoute la présidente du PDL.
Abir Moussi a, en outre, tenu à préciser que le PDL est concerné par les élections législatives, municipales et présidentielle. Toutefois, elle a souligné que le PDL ne participera à aucun processus qui touche aux droits de l’Homme et à l’Etat de droit.
« Nous ne permettrons pas la dissolution de l’Etat. Le PDL est entré dans une nouvelle phase de son histoire. Il est le parti le mieux structuré et est présent dans toutes les régions en Tunisie. Aujourd’hui, il y a une tentative d’écarter le PDL qui a un programme clair dans tous les domaines », assure Abir Moussi.