L’ancien dirigeant d’Ennahdha, Abdellatif Mekki, a fait savoir son intention de créer un nouveau parti politique. Celui-ci devrait réunir tous les anciens dirigeants d’Ennahdha, comme Samir Dilou and co… Il indique dans ce contexte que plus de 90 personnes ont bel et bien assisté à plusieurs réunions
En outre, interrogé sur son intention de se présenter à l’élection présidentielle, Abdellatif Mekki a démenti être candidat à la présidentielle si les élections avaient lieu.
Mais certaines questions ne manquent pas d’être posées. Ce nouveau parti aura-t-il la même base idéologique que celle d’Ennahdha? Ou optera-t-il simplement pour un autre concept de l’islam politique?
Car qui dit islam politique dit exclusion de l’autre, quel que soit cet autre! L’islam politique n’ayant aucune vision, aucun projet de société, aucune solution politique, économique et sociale pour gouverner la Tunisie.
Pour finir, notons que le paysage politique abrite déjà plus de 228 partis politiques depuis 2011. Autrement dit, on est passé du parti unique à une explosion de nouveaux partis politiques. Or, si dans une démocratie qui se respecte, il faut des partis au pouvoir et des partis dans l’opposition. Mais certainement pas des centaines de partis pour un pays de 11 millions d’habitants.