L’association Appui aux Initiatives dans le Secteur Agricole (AISA) présentera une initiative juridique au profit des femmes tunisiennes. Il s’agit d’une proposition d’amendement pour les articles 3 et 9 de la Loi organique n° 2017-58 du 11 août 2017, relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes. L’enjeu de l’amendement est le droit des femmes à l’héritage.
D’ailleurs, l’objectif des amendements est de reconnaitre le droit de la femme à l’héritage comme droit parmi les droits économiques. Ainsi que de reconnaitre que la privation des femmes de leur héritage est une forme de violence économique. Cette forme de violence économique doit être sanctionné et incriminée par la Loi organique n° 2017-58 du 11 août 2017.
En effet, la proposition d’amendement s’inscrit dans le cadre des recommandations de l’étude « Garantir le droit des femmes d’accéder à l’héritage dans le milieu rural ». C’est une étude que réalisait l’association AISA. Et ce, avec le soutien de la Fondation Friedrich-Ebert (Bureau de Tunis).
C’est à l’occasion de la Journée mondiale pour la justice sociale (20 février) et en guise de préparation pour la Journée mondiale de la femme (8 mars), que l’association a choisi de tenir une conférence de presse. Laquelle se tiendra le 1er mars au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT).