Le nouveau président du Syndicat des magistrats tunisiens (SMT), Aymen Chtiba déclare que le Conseil supérieur provisoire de la magistrature (CSM ) est devenu, après son installation, « une réalité qu’on ne peut ignorer ».
D’ailleurs, le nouveau bureau du syndicat des magistrats travaillera avec le CSM provisoire. Il œuvrera à défendre les droits et les intérêts des magistrats et à consacrer une réelle indépendance de l’autorité judiciaire, a-t-il déclaré, jeudi, à l’agence TAP.
Aymen Chtiba a, par ailleurs, souligné que le syndicat des magistrats contrôlera de près le travail du Conseil provisoire de la magistrature. Et ce, afin de préserver les droits et les intérêts des magistrats.
En effet, le syndicat des magistrats n’est pas en conflit avec le pouvoir en place. Et œuvrera à tenir les magistrats et la magistrature à l’écart de tout conflit politique », a-t-il affirmé. Le syndicat tient au principe d’impartialité, lance-t-il.
En outre, les seuls objectifs des magistrats consistent à mettre en place une justice indépendante. Ils ne seront soumis à aucune partie politique, a-t-il soutenu.
En effet, les élections de la commission administrative du syndicat des magistrats tunisiens ont eu lieu le 6 mars dernier. Elles ont abouti à l’élection d’un nouveau bureau exécutif présidé par Aymen Chtiba, en remplacement de Amira Amri. Tandis que e 7 mars, les membres du Conseil supérieur provisoire de la magistrature prêtaient serment devant le président de la République.
Avec TAP