Au cours des dernières 24 heures, les forces de Moscou ont parcouru 5 km supplémentaires. En se déplaçant dans la zone de l’aéroport de Gostomel. Et ce, selon les informations de CNN, sur la base d’informations de sources américaines de défense.
Les Russes continuent de « faire avancer leurs troupes » le long de deux lignes parallèles. Celle la plus proche de la capitale « est à environ 40 km à l’est » de Kiev.
« Nous voyons que les Russes continuent de faire avancer leurs unités. Elles sont essentiellement réparties le long de deux parallèles à l’extérieur de Kiev. La ligne la plus proche, la plus au sud, a atteint environ 40 km. »
La stratégie de Moscou, avec des mouvements et des repositionnements que les États-Unis ne peuvent entièrement décrypter, a produit, entre autres, l’isolement de la ville de Tchernihiv. Selon la source américaine, les Russes ont effectué « 775 lancements de missiles ».
On précise aussi que le convoi de véhicules militaires russes que les satellites ont photographié pendant des jours sur la route de Kiev s’est désagrégé et les véhicules ont été déplacés.
Ainsi, selon des images satellites prises par de nombreux médias internationaux, les forces de Moscou se sont positionnées autour de la capitale ukrainienne. Occupant déjà dans certains cas des positions de combat.
Pression sur les convois humanitaires
Alors, on s’attend à ce qu’une nouvelle attaque massive contre Kiev soit déclenchée dans les prochaines heures.
Sur un autre plan, Moscou continue d’exercer une pression sur les convois humanitaires. En effet, « les convois humanitaires qui partiront aujourd’hui de certaines villes ukrainiennes ne pourront transiter que si une liste des officiels les accompagnant et des véhicules, y compris les chauffeurs, est fournie à l’avance ». C’est ce que déclarait le chef du Centre de contrôle de la défense nationale russe, le colonel général Mikhail Mizintsev, à Tass et Interfax.
De ce fait, les convois, explique-t-il, seront contrôlés pour les appareils de communication. Et ce, afin d’exclure la collecte d’informations sur les forces russes.
Finalement, « les téléphones et autres moyens de communication ne sont autorisés qu’aux représentants du Comité international de la Croix-Rouge. Tous les autres fonctionnaires seront interdits d’en avoir. S’ils sont découverts, ils seront saisis », déclarait-il.