Sur le front de l’aide, Bruxelles a fourni 300 millions d’euros d’aide macro financière d’urgence. L’objectif étant de soutenir les finances de l’Ukraine. Il s’agit de la première tranche du paquet d’aides financières de 1,2 milliard d’euros; d’autres suivront prochainement.
Pendant ce temps, quelques faibles lueurs de répit se font jour. Selon ce qui a été annoncé via Telegram par le conseiller et négociateur du président Zelensky pour Kiev, Mykhailo Podoliak. En effet, il déclare: « Il y a actuellement diverses propositions sur la table des négociations. Y compris celles sur l’accord politique et, surtout, sur l’accord militaire ». M. Podoliak parle d’un possible cessez-le-feu en Ukraine et du retrait des troupes.
« Tout cela est élaboré par des groupes de travail […] Dès que le format juridique sera élaboré, une réunion sera programmée: le quatrième round des pourparlers. C’est possible demain, après-demain ». Ainsi annonçait-il. Et donc déjà aujourd’hui 14 ou demain mardi 15 mars.
« Les délégations ne commenteront pas à l’avance le contenu des négociations. De même que les mécanismes compensatoires doivent être clairement définis: au détriment de quel budget tout sera reconstruit ». Un autre élément positif est mis en avant par le conseiller du président. Il s’agit du fait que les Russes « pendant les pourparlers ne nous donnent plus d’ultimatums. Mais écoutent nos propositions. L’Ukraine n’abandonnera aucune de ses positions. Nos revendications sont la fin de la guerre et le retrait des troupes russes. Je vois qu’il y a une compréhension de ce processus et il y a un dialogue », répète-t-il.
Personne n’exclut la possibilité d’une rencontre entre Vladimir Poutine et le président Zelensky
Pendant ce temps, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, réitérait que le président russe, Vladimir Poutine, dans une interview avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, était ouvert à une éventuelle conversation avec le dirigeant ukrainien, Volodymyr Zelensky.
« Nous avons répété à plusieurs reprises que personne n’exclut la possibilité d’une rencontre entre Vladimir Poutine et le président Zelensky. Mais nous devons comprendre quel devrait être le résultat de cette réunion et ce qui sera discuté ». C’est ce que déclarait le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. En commentant les déclarations du ministre turc des Affaires étrangères dans un point presse. Pendant ce temps, Poutine est de plus en plus isolé. A tel point que selon de nombreux analystes, il a déjà fui Moscou et l’alerte à un éventuel coup d’État au Kremlin grandit.