Amine Mahfoudh, le professeur de droit constitutionnel est revenu sur le paysage politique. Et ce, lors de son passage sur les ondes de Shems FM en ce mardi 15 mars 2022.
Amine Mahfoudh a mis l’accent sur les agissements de Rached Ghannouchi, le président du Parlement limogé. Il estime le fait que Rached Ghannouchi reçoive un certain nombre de responsables en sa qualité de parlementaire prouve une désobéissance envers les institutions de l’État et de la Constitution.
Amine Mahfoudh a fait savoir que l’article 80 de la Constitution a permis au chef de l’Etat de prendre des mesures exceptionnelles. C’est ce que stipule le décret-présidentiel stipulant le gel des travaux du parlement. Tout en soulignant que les partis doivent respecter cette décision.
En outre, Amine Mahfoudh lance un appel au président de la République pour changer le calendrier des élections en l’avançant de quelques mois et mettre un terme à la dictature constitutionnelle. Alors que cette dernière aurait dû prendre fin en février 2022″.
Il précise dans ce contexte: « En cas de crise, il faut faire des choix. Aller vers la dissolution du Parlement. »
En somme, les avis sont partagés. Faut-il maintenir la même date des élections législatives ou l’avancer un peu ? Les Tunisiens sont-ils prêts à voter de nouveau ?