La Chambre de commerce et d’industrie tuniso-japonaise (CCITJ) s’engage à soutenir les porteurs d’idées et les startuppers tunisiens. Et ce, en les aidant à trouver les moyens et les mécanismes de financement de leurs projets.
« L’objectif recherché est de parvenir à concrétiser leurs idées. Ce qui ne manquera pas d’apportera une valeur ajoutée à la Tunisie ». C’est ce qu’indique le président de la CCITJ, Hédi Ben Abbes, jeudi. Il s’exprimait lors d’un séminaire sur le thème « Economie Bleue et Agribusiness: Perspectives Tunisie-Japon-Afrique ».
Ce séminaire s’inscrit donc dans le cadre de l’élaboration de la feuille de route. Elle concerne l’organisation de la 8ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 8). Celle-ci se déroulera les 27 et 28 août 2022, à Tunis.
Au cours de son intervention, Ben Abbes annonçait que la Chambre propose d’éditer un livre blanc. Lequel regroupera une sélection des plus importants projets, avec leurs études de faisabilité.
« Nous présenterons ce livre aux investisseurs japonais. Et ce, lors d’une visite qui s’effectuera prochainement au Japon, dans le cadre d’une délégation d’affaires ». C’est également ce qu’il fait savoir.
Sur un autre registre, le président de la CCITJ indique que la Chambre organisera, dans les prochains mois, un événement pré-TiCAD. Il aura pour objectif de se préparer au mieux et d’une manière plus concrète à l’organisation de cette manifestation.
TICAD 8, une opportunité pour la Tunisie
Le ministre de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, Mohamed Elyes Hamza, saluait pour sa part, les efforts déployés par le Japon. Et ce, à travers le lancement de projets divers, notamment dans le secteur de l’agriculture. Afin d’aider les pays africains à surmonter les difficultés rencontrées. Et pour parvenir à la réalisation des objectifs de développement durable.
Dans ce même contexte, il estime que l’organisation de la TICAD en Tunisie constituera une opportunité. Et ce, pour impulser l’investissement et la coopération tuniso-japonaise, dans une multitude de secteurs. De même que pour assurer: le transfert technologique; ainsi que l’échange d’idées et de savoir-faire entre les professionnels des deux pays.
De son côté, Leith Tlemcani, gérant de la société Harbiotec Aroma, évoquait l’intérêt des investisseurs japonais pour les idées innovantes dans les différents secteurs.
« Notre société exerce dans la filière de l’agriculture biologique. Et nous sommes spécialisés notamment dans la production de produits à base d’oliviers destinés à l’alimentation animale ». Ainsi notait M. Tlemcani. Ajoutant que son projet suscite l’intérêt des investisseurs japonais. En effet, il assure actuellement l’exportation vers une quarantaine de pays. Puis, il précisait que sa société envisage donc le développement de son activité. Et ce, dans le cadre d’une collaboration plus étroite avec des hommes d’affaires japonais.
L’agriculture biologique, une filière prometteuse
Ensuite, ce fut au tour de Mme Saida Ben Slama, manager de la société Saraya Natural Products Tunisia (filiale d’une société japonaise) de s’exprimer. Elle révèle que son activité est axée sur la distillation de plantes pour la production de produits cosmétiques.
« Nous exportons exclusivement vers le Japon, au vu de la demande croissante de nos produits », déclare la responsable. D’ailleurs, les préparatifs sont actuellement en cours pour le lancement d’une nouvelle société, toujours avec un partenariat japonais. Elle se spécialisera, entre autres, dans le conditionnement et l’exportation de l’huile d’olive tunisienne. « Ce nouveau projet sera opérationnel d’ici le mois de juin 2022 « , conclut-elle.
Avec TAP