Dans les régions, les prix à la production des œufs de consommation n’enregistrent aucune variation. Et ce, contrairement au prix du maïs à l’importation. Lequel augmente, au cours du mois de janvier 2022, de 33% par rapport à janvier 2021.
A ce propos, notons que le prix à la production des produits avicoles, dont les œufs, est en corrélation avec le prix des aliments pour volailles.
Ce qui fait qu’on n’enregistre aucune variation au cours du mois de février 2022. Tels sont les derniers chiffres annoncés par l’Observatoire national de l’Agriculture, l’ONAGRI.
Par ailleurs, le prix à la production du poulet de chair vif connait une quasi-stagnation. Ce qui sous entend une faible variation de 4,4%.
Cela dit, en comparaison du prix moyen mensuel avec celui du même mois de l’année précédente, l’étude montre une hausse de 28,2%.
Par rapport au mois précèdent, les prix au cours du mois de février connaissent une légère régression. Et par région, le prix moyen à la production du Nord (4120,9 mill/kg) est supérieur de 2,3% à celui du Centre et de 1,8% par rapport à celui du Sud.
Toutefois, on constate qu’il y a une pénurie d’œufs sur le marché local. Alors, parallèlement les prix augmentent aussi. Cela s’explique, notamment par le refus des producteurs des prix de vente fixés par le ministère du Commerce. De même que par la campagne contre les spéculateurs, les transporteurs craignent la saisie de leur marchandise en cours de la distribution. Ce qui provoque un manque de ce produit auprès des commerçants. Avec en conséquence, une légère hause des prix au mois de mars.
Enfin, quelques jours nous séparent du mois de Ramadan. Et tous les yeux se tournent vers la pénurie des œufs. Connaissant les habitudes des Tunisiens en ce mois saint et la fameuse Brika au menu.