Cities Alliance (organisation internationale basée à Bruxelles sous la houlette de l’UNOPS), en partenariat avec l’Instance d’accompagnement du processus décentralisé (IPAPD) et l’Association tunisienne des urbanistes, organisent une conférence ayant pour thème: « L’attractivité territoriale comme levier du développement local inclusif et durable ».
La deuxième session de l’après-midi a porté sur les approches de l’attractivité territoriale, outils et plateformes d’acteurs.
De Tozeur à Gabès, en passant par Sousse et Nabeul, les attentes actuelles des citoyens sont claires: espace de verdure; une ville où il fait bon vivre; et de l’employabilité.
Cependant, pour créer de l’emploi, pour attirer les investisseurs, il faut leur offrir une meilleure qualité de vie. C’est ce qu’a soulevé Walid BelHaj Amor, vice-président de l’IACE. Il estime qu »un plan d’aménagement du territoire est nécessaire. De même qu’il faut avoir la législation qui va avec.
Attirer les entreprises à investir dans les communes
Comment repenser une stratégie de développement efficace? En somme, pour certains des panélistes présents, l’idée est de savoir comment attirer les entreprises dans leur commune. Laquelle reste un axe central de développement économique.
Plus largement, il faudrait prendre en compte plusieurs autres leviers pour appréhender la façon d’améliorer la qualité de vie des habitants. Il s’agit de tout un processus qui doit se faire.
Il estime donc que les solutions existent. Et ce, en allant vers des programmes et sortir de la logique des projets. Avant d’ajouter: « Il faut montrer qu’on peut faire mieux, en misant sur le partenariat public-privé. »
En somme, s’inscrire dans un écosystème économique territorial. Repenser la manière de faire, de redynamiser les politiques urbaines. A titre d’exemple, pour le cas de la Tunisie, il y a eu une absence d’aménagement du territoire. Or, la grande erreur d’après les panélistes, c’est qu’il n’y a pas eu de planification économique dans les communes.
Il y a eu, de surcroît, une prise de conscience générale de l’importance du développement économique dans les régions.
Il faut dire que les expériences menées dans la planification du développement local à travers les acteurs publics centraux et déconcentrés, les acteurs locaux, les représentants du secteur privé, la société civile mettent l’accent sur la formalisation d’une vision commune. Ce qui permet de favoriser des territoires en Tunisie, au profit d’un développement local durable et inclusif.