Les prix du pétrole brut sont en hausse. Et ce, dans une semaine caractérisée par une forte volatilité due aux nombreux fronts chauds qui ont un effet sur les tendances pétrolières.
Les plus impactant sont la crise d’approvisionnement due aux sanctions contre la Russie. Mais aussi les pourparlers nucléaires avec l’Iran et la baisse des stocks de pétrole. Ainsi que les inquiétudes concernant une vague de cas de Covid-19 en Chine (avec les mesures restrictives sévères qui en découlent prises par Pékin).
Par conséquent, ces facteurs affectent la demande de pétrole brut. D’ailleurs, ils entrainaient un effet de montagnes russes de prix sur les marchés internationaux tout au long de la semaine dernière.
Selon les prévisions de RBC Capital, « les pertes des exportations de pétrole russe devraient se confirmer et les approvisionnements de compensation seront rares ». Pour parer à cette crise, le secrétaire d’État américain Blinken se préparerait à se rendre aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite plus tard ce mois-ci. Et la demande de pétrole sera probablement une priorité. C’est aussi ce qu’indique un communiqué.
Cependant, une note de la Banque américaine d’investissement Morgan Stanley relevait que « la nouvelle estimation du Brent pour le troisième trimestre 2022 est de 120 dollars, par rapport aux 100 précédents ».
Le prix devrait chuter à 110 dollars au cours des trois derniers mois de l’année et à 100 dollars en 2023.
Les sanctions occidentales, l’interdiction d’importation imposée par les États-Unis et la faible capacité de stockage intérieure devraient faire baisser la production de pétrole russe d’environ un million de barils par jour, de 11 à 10 millions, avec une baisse visible à partir d’avril.
L’estimation de Morgan Stanley est inférieure aux trois millions de moins attendus par l’Agence internationale de l’énergie.