Top départ, l’Institut français de Tunisie annonce une nouvelle programmation. Ainsi que les priorités de l’année 2022, en cette journée de mardi 22 mars 2022. L’objectif étant, une fusion de sonorité des deux rives de la Méditerranée. Voilà le mot d’ordre lancé par le directeur de l’institut.
Hubert Tardy-Joubert, nouveau directeur de l’IFT, a mis l’accent sur les nouveautés de l’institut. Parmi lesquelles on note une programmation culturelle répartie entre: les arts vivants; des expositions; des débats d’idées comme la Nuit des idées qui aura lieu le 21 mai; entre autres. Et sans oublier une programmation spéciale durant le mois de ramadan.
Ainsi, l’intérêt d’aujourd’hui est de miser sur l’importance de développer l’aspect culturel pour les jeunes.
Quelles sont les priorités pour 2022?
Selon Hubert Tardy-Joubert, les priorités sont claires: renforcer l’enseignement de la langue française et l’ouverture sur les cultures francophones. Tout comme il a souligné sur l’importance de développer le réseau éducatif et culturel francophone dans les régions. Autrement dit, soutenir le secteur culturel des deux rives, en direction des professionnels comme des publics.
Par ailleurs, le volet de l’appui à la société civile n’est pas en reste. Car il rappelle également que la société civile tunisienne est bien ancrée en Tunisie depuis les dix dernières années.
Au delà des axes stratégiques auxquels l’IFT œuvre durant les prochains mois, il est important de savoir que les moyens financiers accordés s’élèvent à 17 millions de dinars. Et dont 52% sont dédiés à l’éducation et l’enseignement supérieur. Suivent 19% pour le culturel, puis 18% en faveur de la gouvernance et à la société. Et enfin 11% en termes de fonctionnement.
A l’issue de la conférence de presse, l’interrogation se portait sur le choix des jeunes qui ont tendance à être de plus en plus anglophones, et non pas francophones. N’y a-t-il donc pas une crainte à ce ce que la langue française disparaisse? A cette interrogation, il a répondu: « Le premier enjeu c’est qu’on évolue dans un monde plurilingue, ce qui est tout de même un atout. Pour un jeune tunisien qui parle l’anglais et le français, c’est un atout. Si j’ai un message à adresser, ce serait de ne pas dire soit l’anglais soit le français. Car, c’est avec les deux compétences que vous aurez plus de capacité de choix dans votre vie. »
Et pour finir qu’on parle tunisien, arabe, français, ou toute autre langue, renforcer les liens culturels, affectifs, linguistiques et historiques c’est ce qui unit l’humanité. Puisque nous sommes avant tout des citoyens du monde.