L’Institut arabe des droits de l’homme ( IADH ) a présenté mercredi un document sur « l’ajustement du marché de l’emploi pour les migrants ». Dans lequel il a suggéré des scénarios pour l’intégration économique de la main-d’œuvre étrangère et les possibilités de tirer profit de la structuration du marché de travail informel. Et ce, en fournissant des revenus supplémentaires à la Caisse nationale de sécurité sociale pour hisser les indicateurs de la croissance économique. Zoom sur le document.
En effet, l’institut a souligné la possibilité d’exploiter le secteur du travail informel pour y intégrer la main-d’œuvre. Et ce, afin de bénéficier de la valeur ajoutée qu’il apportera à la caisse de sécurité sociale. Il s’agit de booster l’emploi.
Il a indiqué qu’il était possible dans un premier scénario, de réduire le travail informel à 100%. C’est-à-dire de bénéficier de la contribution d’environ 53 490 migrants en Tunisie qui pourrait générer selon ce document, des revenus estimés à environ 20 millions de dinars dans les caisses de Sécurité sociale nationale.
Dans le deuxième scénario, le même document ajoute que le travail informel pourrait être réduit de 50%, en particulier pour les migrants subsahariens, dont le nombre s’élève à 21 466 immigrés, ce qui fournira des revenus de 10 millions de dinars à la Caisse nationale de sécurité sociale.
D’ailleurs, l’institut arabe des droits de l’homme a recommandé :
-La mise en place d’un cadre juridique conforme aux normes internationales;
-La ratification des conventions relatives aux travailleurs migrants;
-La révision des textes contraires aux normes internationales;
-Le développement d’un système de données fiable sur les questions migratoires. Et en partenariat avec les agences des Nations Unies concernées.
En effet, l’Institut a présenté ce document dans le cadre du projet « Une migration digne pour le développement en Tunisie ». Ce projet bénéficie du financement de la Confédération suisse.
Avec TAP