L’élaboration et la mise place d’une stratégie de traitement des créances accrochées sur une période de cinq ans, à compter de 2022 représente un nouveau défi pour les banques et les institutions financières, a indiqué la ministre des Finances, Sihem Boughdiri Nemsia.
Ces institutions sont appelées à atteindre les indicateurs enregistrés par les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient (MENA). Et ce, dans ce domaine. A travers la réduction du taux de créances accrochées. Ainsi a-t-elle ajouté au cours d’un atelier sur la « Résolution des créances accrochées: un nouveau cadre réglementaire et défis ». C’est ce qu’indique le ministère, dans un communiqué publié mercredi soir.
Mme Nemsia a estimé que la circulaire n°1 de 2022 de la Banque centrale de Tunisie (BCT), relative à la prévention et la résolution des créances accrochées, représente une continuation des réformes engagées par le secteur. Elle a mis l’accent sur l’importance du rôle du secteur bancaire et financier en général. Et ce, dans le cycle économique et dans le financement des investissements. Outre la nécessité d’œuvrer pour assurer sa sécurité.
En effet, le renforcement de la solvabilité de la situation financière des banques et la résolution des créances accrochées peuvent assurer la sécurisation du secteur bancaire. D’autant plus qu’il a subi plusieurs réformes depuis 2011.
Le projet de réforme du secteur bancaire repose sur:
– Un audit complet des banques publiques;
– L’élaboration de programmes de restructuration;
– La promulgation de la loi relative au renforcement de la solvabilité financière;
– Outre la mesure relative à la simplification de l’annulation des dettes non recouvrées des banques et institutions financières.
Avec TAP