La cheffe du gouvernement Najla Bouden présidait, ce jeudi 23 mars, un conseil ministériel. Il se consacrait à l’examen des mesures urgentes à mettre en place; et ce, dans le cadre d’un plan de relance économique.
Selon la présidence du gouvernement, ces mesures urgentes visent à faire face à la crise économique et financière que le pays subit. En effet, ces mesures de relance se déclinent en quatre axes et 50 mesures urgentes.
Tout d’abord, le premier axe se consacre à l’appui à la liquidité dans les institutions financières; ainsi qu’à l’assouplissement de l’accès des PME au financement.
Ensuite, un deuxième axe a été fixé pour la redynamisation de l’investissement. L’objectif étant l’accélération de la réalisation des projets publics bloqués et l’investissement privé.
En outre, le troisième axe est celui de la simplification des procédures réglementaires et des textes d’application, en lien avec le climat des affaires.
Quant au quatrième et dernier axe, il concerne la simplification des procédures liées à l’exportation.
Selon la présidence du gouvernement, les nouvelles mesures urgentes s’accompagneront d’autres mesures. Celles-ci sont liées notamment au: développement humain; renforcement de la digitalisation de l’administration; et à l’inclusion sociale.
Enfin, notons que « ces mesures s’inscrivent dans une première phase de tout un programme de réforme structurelle et profonde. Ce programme a été préparé par le gouvernement. Il fera l’objet de discussions avec le FMI et d’autres partenaires ». C’est également ce qui ressort du communiqué de la présidence du gouvernement.