Une victoire de la Tunisie au stade du 26 mars 1991 à Bamako ne serait que la bienvenue. Les joueurs tunisiens vont normalement essayer de se surpasser. D’autant plus qu’elle est dans leurs cordes. Même si les Maliens souhaitent vivement décrocher leur billet pour leur première participation à une édition finale de la plus prestigieuse compétition sportive mondiale.
C’est sans doute déterminés que les poulains de Jalel Kadri attaquent la rencontre de ce vendredi 25 mars 2020, à 18h, face au Mali. En effet, l’équipe nationale de football de la Tunisie sait, à ce propos, qu’un bon score pourrait lui ouvrir les portes de la qualification à la phase finale de la prochaine édition de la Coupe du monde au Qatar. Il faudra pour cela savoir bien négocier une rencontre bien difficile. En effet, le Mali souhaite évidemment décrocher un billet pour participer, pour la première fois de son histoire, à une édition finale de la plus célèbre compétition sportive du monde.
Vaincre le signe indien
Les joueurs tunisiens partent-ils avec un handicap après leur défaite, le 12 janvier 2022, dans le groupe F, au Cameroun? Sans doute pas. Et pour deux raisons: on se souvient ce jour-là d’un rocambolesque match arbitré par le Zambien Janny Sikazwe qui a entre autres arrêté la rencontre avant son terme. On se souvient aussi que la Tunisie a joué de malchance en ratant un penalty.
Le onze tunisien sait qu’il ne doit pas regarder vers le passé. D’autant plus que l’arbitre de la rencontre, l’Ethiopien Bamlak Tessema, est considéré comme un bon arbitre. La Fédération Internationale de Football, la FIFA veille, dit-on, au grain. Les scandales de l’arbitrage de la dernière complétion de la CAF (Confédération Africaine de Football) 2022 ont réveillé effectivement la FIFA. Puisqu’elle a décidé de sensibiliser les arbitres africains de tous les matchs de barrage. Tout en favorisant l’installation d’arbitres européens pour superviser les VAR. De quoi éviter sans doute de nouveaux scandales.
A la clé une participation à une phase finale de la Coupe du monde
Alors, reste sans doute l’essentiel: les Tunisiens se doivent de se surpasser pour être au niveau des attentes du public tunisien. Celui-ci veut une victoire au stade du 26 mars 1991; un stade rénové complètement. Quelles que soient les conditions, les coéquipiers de Youssef Msakni savent qu’ils peuvent faire un bon match. Comme celui de la Tunisie face au Nigéria, le 23 janvier 2022, en éliminant une des plus vaillantes nations du football mondial.
Mais, il ne faudra pas également trop demander peut-être au onze tunisien. Dans la mesure où, à moins d’une lourde défaite, l’équipe nationale de Tunisie garde ses chances intactes de se qualifier. Surtout que le match retour aura lieu, le 29 mars 2022, au stade Hamadi Agrebi, à Radès. Nous n’en sommes cependant pas là. Car, répétons-le, un bon score à Bamako est dans les cordes du onze tunisien.
Il va sans dire que les joueurs tunisiens comprennent qu’une participation à une phase finale de la Coupe du monde est de nature à booster leur carrière. Et donc à leur offrir de nouveaux horizons. D’ailleurs, le coach, Jalel Kadri, est dans la même disposition d’esprit. Une qualification ne peut que l’aider à prolonger sa carrière à la tête de l’équipe nationale. Ainsi qu’à le placer sur la liste des entraîneurs tunisiens qui ont réussi à vivre des exploits.