La feuille politique du deuxième congrès du mouvement Echaâb prévoit deux « scénarios électoraux ». C’est ce qu’ a confié à l’agence TAP, Ali Ben Aoun, président du 2e congrès du parti. Et ce, en marge de la poursuite des travaux pour la deuxième journée, à Hammamet (Gouvernorat de Nabeul).
Soit la réussite des échéances électorales annoncées par le président de la République, soit l’échec. Face à ces deux scénarios, le parti se doit d’être prêt, a révélé le président du congrès du mouvement Echâab, faisant état d’un « accord » au sein du parti sur la nécessité de contribuer activement aux deux échéances à venir, notamment aux élections législatives.
Un accord assorti d’une « condition », a-t-il nuancé. Il s’agit de l’impératif de revoir le système électoral. Notamment le statut et le rôle des instituts de sondage d’opinion. Ainsi que le régime politique à mettre en place dans le futur.
Pour ce qui est de l’autorité qui devrait superviser le processus électoral, Ali ben Aoun s’est prononcé contre un éventuel rôle de l’instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) dans les prochaines législatives ou du ministère de l’intérieur, proposant en contrepartie de confier cette mission à une « institution judiciaire civile ».
Le président du 2e congrès du parti, a par ailleurs indiqué que le mouvement Echaâb est favorable à un « dialogue national ». Et ce, avec les organisations et les forces progressistes. La consultation nationale lancée par le chef de l’Etat est « une initiative insuffisante », estime-t-il.
Avec TAP