Le parti « Alliance pour la Tunisie » qualifie de « crime politique » la réunion du bureau de l’Assemblée des représentants du peuple.
Le parlement a décidé, en effet, de tenir deux séances plénières mercredi et samedi prochains. Et ce, « au mépris flagrant des décisions du 25 juillet qui ont mis terme à une décennie noire. Rached Ghannouchi lance des appels à la désobéissance. Ils menacent la paix civile du pays ». Ainsi ajoute le parti Alliance pour la Tunisie.
Il souligne aussi le besoin de « décisions audacieuses » comme la dissolution du Parlement et la levée de la qualité de député à tous ses membres.
Le parti exhorte, en outre, le gouvernement et les appareils de l’Etat à « appliquer la loi sur les auteurs de ce crime politique. Car, ils menacent la sûreté nationale de la Tunisie ».
Par ailleurs, l’Alliance pour la Tunisie appelle le président de la République à convoquer un dialogue national sur les recommandations de la Consultation électronique. De même que sur les questions politiques, économiques, sociales et culturelles de l’heure.
Il réclame, au final, l’exclusion des partis ayant été au pouvoir durant la décennie écoulée.
Notons que réuni hier lundi, le bureau de l’ARP a décidé de tenir deux séances plénières le 30 mars courant et le 2 avril prochain. Alors que la première plénière devrait porter sur l’annulation des mesures exceptionnelles; la seconde examinera la situation financière, économique et sociale du pays.
Avec TAP