L’Economiste Maghrébin organisait le 23 mars 2022 un nouveau match. Il se consacrait à un autre face-à-face entre Nabil Abdellatif et Moez Joudi autrement plus compliqué, qui met aux prises la Tunisie et le FMI.
Le paradoxe est qu’on n’a jamais eu autant besoin de l’onction du Fonds et pourtant on s’est toujours délié de nos engagements. Si bien que les dix dernières années sont celles des occasions perdues. Aux yeux du FMI, la crédibilité du pays a été largement écorchée.
- Comment rétablir ou renouer le fil de la confiance?
- Comment parvenir à un nouvel accord sans lequel le pays s’expose au pire scénario?
- Il est expressément « demandé » à la partie tunisienne l’accord de l’ensemble des partenaires sociaux avant de parvenir à un accord sur près de quatre milliards de dollars.
- Au regard des réformes envisagées, quelle serait l’attitude de l’UGTT?
- Quelle devrait être l’attitude des négociateurs tunisiens? Peut-on, au sortir de la crise sanitaire et de nouveau impacté par la guerre russo-ukrainienne, obtempérer aux injonctions du Fonds et manquer de discernement – salaires, compensation, entreprises publiques, fiscalité.
- Comment préserver la paix sociale? Comment résorber les déficits et ne pas casser les ressorts de la croissance pour cause d’austérité?
Alors accord en demi-teinte et réconciliation par défaut en vue ou nouvelle rupture soft et joyeuse? Les prochains jours nous permettront d’y voir plus clair. Raison pour laquelle L’Economiste Maghrébin a placé ce face à face sous le signe de ce qui s’apparente à une mésentente cordiale.
Ce débat paraîtra dans les colonnes de l’Économiste Maghrébin. Et ce, le mercredi 30 mars 2022. Il sera également mis intégralement sur notre site en vidéo. Extraits.