Des délégations de Kiev et de Moscou ont entamé hier un nouveau cycle de négociations à Istanbul, en Turquie. Elles visent à obtenir un cessez-le-feu ou la fin de la guerre. Mais le Kremlin a déjà annoncé que, pour l’instant, il n’y a pas d’avancées significatives.
De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky déclare qu’il étudie l’acceptation de la neutralité de son État. Ainsi que la garantie que l’Ukraine n’aurait pas d’armes nucléaires, une exigence de sécurité de Moscou. Mais tant que la diplomatie n’avance pas, les bombardements se poursuivent. Et Vladimir Poutine faisait part, par l’intermédiaire de son porte-parole, de son désintérêt actuel à une rencontre avec le président ukrainien.
Financial Times : la Russie n’exige-t-elle plus la « dénazification » de l’Ukraine?
Sur un autre plan, selon des sources du Financial Times, la Russie ne demande plus la « dénazification » de l’Ukraine. D’ailleurs elle serait prête à laisser Kiev entrer dans l’UE. Mais à condition qu’elle reste militairement non alignée. Ce plan prévoit donc le projet de cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine, selon quatre sources du Financial Times. Dans le document, explique-t-on, Moscou renoncerait aux demandes de « dénazification », de « démilitarisation » et de protection juridique de la langue russe en Ukraine. Mais il existe toujours une demande pour que Kiev renonce à héberger des bases militaires étrangères et abandonne son ambition de devenir un membre de l’OTAN. Les sources, selon le quotidien britannique, ont requis l’anonymat car la question « n’est pas encore finalisée ».