Aram Belhadj, docteur en sciences économiques, enseignant-chercheur à l’Université de Carthage, affirme que la reprise des négociations avec le Fonds monétaire international est une question vitale pour la Tunisie.
Aram Belhadj s’exprimait lors d’une interview accordée à Radio Med. Il précise que ces négociations ne sont pas faciles. Il indique, dans le même contexte, que les objectifs de la Tunisie ne sont pas ceux du FMI.
L’économiste tunisien recommande de recourir à des choix nationaux, une vision claire et un travail participatif avec les partenaires sociaux. Il considère que la Tunisie n’ira pas au Club de Paris.
Aram Belhadj appelle, également, à mettre en place des réformes structurelles pour débloquer la crise économique. Revenant sur la masse salariale, il affirme que celle-ci est le triple du budget de l’investissement et dépasse six fois les dépenses sociales. Cependant, il considère que la baisse des salaires n’est pas la solution convenable. Et d’appeler à revoir le système des recrutements et des promotions.