La Banque mondiale a approuvé mardi un financement supplémentaire de 400 millions de dollars au titre du Projet de réponse d’urgence Covid-19 pour la protection sociale en Tunisie. Ce projet vise à aider plus de 900 000 ménages Tunisiens en situation de vulnérabilité à surmonter les répercussions sanitaires et économiques de la pandémie.
Selon la Banque mondiale, ce financement supplémentaire continuera de fournir des transferts monétaires aux ménages pauvres et à faible revenu. Et ce, tout en renforçant le système de protection sociale de la Tunisie.
« L’objectif principal est d’intensifier l’aide fournie dans le cadre du projet initial. Et ce، afin d’atténuer les conséquences à moyen et long termes de la pandémie. Ce financement vise aussi à renforcer la résilience face aux chocs futurs », ajoute la BM.
L’objectif du projet est de consolider le programme social AMEN et de garantir que les transferts monétaires vers les ménages pauvres et vulnérables ne sont pas interrompus. Pour rappel, le projet initial a été approuvé en mars 2021. Il est entré en vigueur trois mois plus tard.
Améliorer le ciblage et l’identification des ménages pauvres
« Comme partout ailleurs, la Covid-19 a affecté de manière disproportionnée les plus pauvres et les plus vulnérables », explique Alexandre Arrobbio, ». Il s’agit du représentant résident de la Banque mondiale en Tunisie.
Et d’ajouter que ce financement supplémentaire aidera la Tunisie à réagir aux conséquences de la crise sanitaire. Il favorisera aussi la mise en place d’un système de protection sociale plus efficace et évolutif pour les populations vulnérables. Et ce, en soutenant les efforts du pays pour améliorer les conditions de vie ».
Notons que cette nouvelle tranche de financement permettra d’étendre le plan de couverture des transferts monétaires permanents du programme AMEN de 260 000 à 310 000 ménages bénéficiaires. Ce qui représente 10% de la population. Elle appuiera aussi les efforts du ministère des Affaires sociales pour améliorer le ciblage et l’identification des ménages pauvres. Elle permettra également d’étendre les prestations du programme d’allocations familiales à environ 120 000 enfants âgés de cinq ans et moins.
Enfin,ces dispositions sont associées à d’autres mesures. Elles contribueront à développer le capital humain du pays et à briser le cycle de la pauvreté entre les générations.