L’Organisation Awfia a affirmé lundi que les blessés et les familles des martyrs de la révolution refusent, catégoriquement, le décret-loi n°20. Celui-ci concerne la création de la fondation Fida de prise en charge des victimes d’agressions terroristes.
Awfiaa souligne que les « ayants-droit » tels qu’ils ont été qualifiés dans le décret-loi qui a été publié au Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT) sont d’abord des demandeurs du droit à la liberté et à la dignité. Awfia juge le texte de loi d’humiliant envers cette catégorie de personnes.
Il convient de noter que cette institution bénéficie aux militaires, forces de sécurité intérieure, membres de la douane et aux ayants-droit parmi les martyrs et blessés de la révolution.
En outre, Awfia qui regroupe les familles des martyrs et blessés de la révolution dénonce dans sa déclaration, la dépréciation des sacrifices consentis par les citoyens tombés en martyrs ou blessés lors des événements qui ont suivi la révolution.
Fida: préserver la mémoire collective
Par ailleurs, la promulgation du décret-loi relatif à la Fondation Fida a été annoncé samedi dernier lors du Conseil des ministres tenu, samedi, au palais de Carthage, sous la présidence du Président de la République, Kaïs Saïed.
De ce fait, Fida se définit, comme un établissement public. Et ce avec une composition comprend la personnalité juridique, de l’indépendance administrative et financière. Et elle devrait se référer à la présidence de la République.
En plus de fournir l’assistance aux victimes, la fondation a la charge de créer une base de données et de préserver, ainsi, la mémoire collective.
Avec TAP