Hatem El Euchi, ancien ministre des Domaines de l’État et des Affaires foncières, est revenu sur le paysage politique et l’approche du président de la République Kaïs Saïed à œuvrer à un dialogue national. Et ce, lors de son passage sur les ondes de Shems fm, en ce mardi 12 avril 2022.
Hatem El Euchi souligne que le dialogue national exclut toute personne ayant clamé que le 25 juillet était un coup d’Etat. Tout en ajoutant que la rencontre entre le président de la République Kaïs Saïed et les parlementaires européens a permis d’assainir le climat qui était tendu.
Revenant à la dissolution du Parlement, Hatem El Euchi indique que si les sessions se poursuivaient, ce serait une provocation envers les Tunisiens. Tout en affirmant dans ce contexte: « Il y a une enquête actuellement en cours. Or ceux qui appellent à organiser une fois de plus une plénière se rebellent; et ce n’est que de la désobéissance ».
Il précise dans ce contexte: « L’appel à une nouvelle session parlementaire est donc un appel à la désobéissance. »
Ainsi, il a exprimé son refus de toute organisation d’une plénière; alors que le parlement est dissous.
Enfin, Hatem El Euchi a mis l’accent sur la nécessité de respecter les lois de l’État.
En somme, dissoudre le Parlement devrait entraîner l’organisation d’élections législatives anticipées, comme l’ont revendiqué l’UGTT et le PDL. Or la réalité est toute autre. Car il n’y aura pas de changement de la date des élections qui auront lieu le 17 décembre 2022. Entre temps, la crise socio-économique et politique persiste encore.