La société pétrolière et gazière publique chinoise China National Offshore Oil Corporation (CNOOC) se préparerait à quitter les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada en raison des inquiétudes croissantes concernant les sanctions, les réglementations et la hausse des coûts.
CNOOC, le premier producteur chinois de pétrole et de gaz offshore, cherche actuellement à quitter l’Occident en vendant des actifs « marginaux et difficiles à gérer » dans les trois pays, selon des sources anonymes du secteur citées par Reuters.
Les sources, qui ont parlé sous couvert d’anonymat en raison de la sensibilité de la question, ont déclaré à l’agence que la haute direction de l’entreprise trouvait « inconfortable » de gérer ses actifs occidentaux en raison des réglementations et des coûts d’exploitation élevés.
CNOOC, qui est entré dans les trois pays par une acquisition de 15 milliards de dollars du géant canadien de l’énergie Nexen en 2013, était radié de la Bourse de New York après le lancement de la campagne anti-Chine de Trump. Auparavant, la société était cotée au NYSE depuis deux décennies. L’administration de Joe Biden a retiré l’entreprise de la liste noire il y a environ un an.
Les relations entre la Chine et les pays occidentaux se sont dégradées ces dernières années. Les liens de Pékin avec Washington ont été brisés après que l’ancien président américain Donald Trump a lancé une guerre commerciale à grande échelle, frappant un large éventail de produits chinois avec des taxes à l’importation. Les tensions sont montées récemment après que la Chine a refusé de condamner l’opération militaire russe en Ukraine.