Le Conseil de la presse s’est dit « profondément préoccupé » par « l’arrestation des journalistes hommes et femmes, sur fond de l’exercice de leur profession et de leurs publications sur les réseaux sociaux ».
Le Conseil de la presse a fait, également, part de son « étonnement » face au « recours récurrent des autorités judiciaires aux dispositions du Code pénal. Et ce à l’instar de l’article 245 et le Code des télécommunications, pour pénaliser le discours pacifique ».
Par ailleurs, le conseil a tenu à préciser que ces agissements sont contraires aux articles 55 et 56 du décret-loi n°115 relatif à la liberté de presse, de l’impression et de l’édition. Lequel garantit un traitement civil des questions liées à la profession journalistique.
Ainsi le Conseil réaffirme l’attachement des journalistes aux législations en vigueur et au respect de l’éthique de la profession journalistique. De ce fait, il prévient que « les problèmes inhérents à la profession journalistique ne peuvent nullement être appréhendées selon une posture sécuritaire en totale contradiction avec les normes internationales en matière de garantie de la liberté de presse ratifiées par la Tunisie.
En somme, le conseil rappelle qu’il est un « organe indépendant ». Il est « seul habilité à statuer sur le respect des règles de l’éthique de la profession journalistique ». Tout en exhortant les autorités officielles à privilégier les moyens démocratiques dont le mécanisme de l’autorégulation.
Avec TAP