Les radios privées font face à une crise « inédite ». Et ce en raison des « pressions » exercées par l’Office national de la télédiffusion et par le ministère des Finances qui réclament un règlement rapide des dettes. C’est ce qu’ a affirmé, mardi, Kamel Robbana, président du Syndicat des radios privées.
« Le gouvernement doit agir rapidement pour trouver une solution », a-t-il plaidé dans une déclaration à TAP, proposant, dans ce contexte, une amnistie fiscale d’une durée de cinq ans et un redressement des dettes de ces radios.
D’après Robbana, la réunion qui a eu lieu récemment entre les représentants des radios et télévisions privées, à l’appel du Syndicat des chaines de télévision privées, a appelé à la nécessité de convoquer un conseil ministériel consacré au secteur des médias. « Le directeur général de l’Office national de la télédiffusion « doit cesser d’exercer des pressions sur les radios », a-t-il lancé.
En outre, Robbana a fait état de « sérieuses » menaces de fermeture de radios privées face à l’incapacité de trouver une solution pour sauver le secteur et ses employés. Il a toutefois indiqué que le Syndicat est prêt à mener des mouvements de protestation. Et ce au cas où les revendications des radios privées ne seraient pas satisfaites. Les représentants des radios et télévisions privées récemment réunis, avaient dénoncé la « situation critique » que traversent ces médias sur le plan professionnel et financier, proposant des solutions pour sortir de la crise.
Avec TAP