Les enseignants suppléants protestent aujourd’hui devant le siège de l’UGTT. L’objectif est clair: régler leur situation financière de l’année écoulée.
Hajer El Kéthiri, l’une des enseignants suppléants, souligne l’urgence d’ouvrir la voie des négociations avec le gouvernement. Et ce, pour régler ce dossier. Elle s’exprimait, dans une déclaration aux médias, en marge de mouvement de protestation.
A cet égard, elle rappelle que les enseignants n’ont pas reçu leur salaire depuis huit mois. Tout comme elle fait le reproche qu’aucun des enseignants ne bénéficie d’une assurance maladie.
Ainsi, elle insiste sur l’urgence de traiter sérieusement ce dosser. Tout en mettant l’accent sur la nécessité du déblocage des cotisations financières des professeurs adjoints. Lesquels n’ont pas perçu leur salaire pour le travail de presque un an. En outre, elle relève que dans la plupart des délégations régionales, les enseignants n’ont pas bénéficié de leurs cotisations financières pour l’instant.
Par ailleurs, elle annonce qu’ils boycotteront les examens nationaux. Et ce, si leur situation n’est pas réglée par le ministère de tutelle.
En somme, cela fait des mois que les enseignants suppléants lancent des appels de détresse. Aujourd’hui, ils veulent des réponses avant l’Aïd. Alors, comment le gouvernement va-t-il réagir et prendre en compte de leurs revendications? Nous l’ignorons.