Toutes les composantes du secteur du transport public irrégulier observeront une grève le jeudi 5 mai 2022. Et ce en protestation contre les difficultés économiques et sociales sans précédent que rencontrent les professionnels de ce secteur. C’est ce qu’a annoncé mardi le Groupement professionnel du transport. Une annonce qui s’inscrit dans le cadre la décision de son bureau exécutif réuni le 24 avril courant.
Le groupement, relevant de la CONECT a appelé tous les professionnels du secteur à unir leurs rangs. L’objectif étant de défendre leurs droits et lutter contre la marginalisation de leurs activités. Il a précisé qu’aucune suite n’a été donnée par l’autorité de tutelle problèmes et revendications du secteur déjà publié dans un communiqué précédent. Il s’agit d’un souci dans le secteur du transport.
Le 19 avril 2022, le Groupement professionnel du transport, avait fortement dénoncé la montée excessive des prix des véhicules, des pièces de rechanges, des frais de réparation et de maintenance ainsi que les augmentations successives des prix des carburants.
Le groupement a aussi critiqué l’augmentation des intérêts appliqués au financement des véhicules qui a anéanti l’avantage fiscal accordé aux professionnels du secteur et alourdi leur fardeau en raison de l’inflation des prix et des pénalités de retard exorbitantes.
Le groupement a, par ailleurs, déploré que face à toutes ces augmentations, le tarif du transport public non régulier des personnes est resté inchangé. Facteur qui met les professionnels du secteur dans l’incapacité de payer les mensualités de leurs crédits automobiles. Ainsi que les frais de la maintenance et de l’assurance.
Il a, ainsi, exprimé son mécontentement quant au laisser aller de l’autorité de tutelle face à la situation du secteur et la colère des professionnels face aux augmentations successives des prix des voitures, des pièces de rechange, des frais d’assurance et des carburants, sans aucune considération de leurs revenus.
Le groupement a exhorté l’autorité de tutelle à intervenir d’urgence. Et ce pour réviser les prix des voitures et des pièces de rechange pour les adapter aux moyens des professionnels et à exonérer ces derniers des impôts totalement afin qu’ils puissent renouveler le parc et assurer des services de qualité.
De la nécessité de revoir les tarifs
Il a, par ailleurs, revendiqué la révision des tarifs du taxi individuel, touristique et collectif. Ainsi que les tarifs du transport rural et des voitures de louage en fonction des augmentations des carburants. Et l’approbation immédiate du tarif des applications de transport intelligent.
Le groupement a, en outre, plaidé pour un modèle de développement basé sur la création de richesse et pour l’exonération fiscale des prix des carburants. Et ce au profit des professionnels du secteur via des cartes de ravitaillement. Il appelle à prévoir d’urgence une séance de travail avec le ministre du transport. Et ce pour examiner la situation et trouver les solutions adéquates.
Avec TAP