Noureddine Taboubi, le secrétaire général de l’UGTT, a lancé un appel au président de la République, Kaïs Saïed à la mise en place d’un dialogue national. Et ce lors de son allocution à l’occasion du premier mai, fête du travail.
Noureddine Taboubi estime que la situation ne peut plus continuer ainsi. D’où l’urgence de lancer le dialogue national avant qu’il ne soit trop tard. Et ce après s’être mis d’accord sur ses objectifs, ses axes. Tout en soulignant que le dialogue reflète la dernière chance pour sauver qui peut être sauvé.
Enfin le secretaire génétal de l’UGTT a conclu : » Le Syndicat est soucieux de transformer les décisions du 25 juillet vers le bon chemin. »
Tout comme il a rappelé l’histoire de l’UGTT qui au fil des années, la centrale syndicale s’est toujours exprimée et a fait face à toutes les crises qu’a connu le pays depuis 1978.
Ainsi le secretaire général de l’UGTT a pointé du doigt la politique économique et sociale du gouvernement qui ne tient pas compte des intérêts des travailleurs. Entre la cherté de la vie, la politique fiscale, la levée de la compensation, la hausse du taux de chômage, le gel des salaires, etc., il y a de quoi s’inquiéter..
Elle estime que le gouvernement est responsable de cette crise. Tout comme elle annonce qu’elle ne restera pas les bras croisés, en parlant de la « dernière chance ». Serait-ce le bon timing pour réagir avant qu’il ne soit trop tard?
De ce fait, l’UGTT met l’accent sur deux sujets importants. A savoir: la mise en application des accords signés et la réouverture des dossiers des réformes. Et sur un autre registre, les négociations entre le gouvernement et le FMI, Noureddine Taboubi souligne pour sa part: « Le gouvernement ne nous a pas sollicité. Une telle démarche ne fera qu’aggraver la situation ».