Dimanche, la société libyenne, National Oil Corporation (Noc), avait appelé « toutes les parties intéressées à autoriser immédiatement les opérations dans le port de Zueitina pour réduire les stocks et libérer des capacités de stockage », avertissant de la survenance imminente d’une catastrophe environnementale.
Le port pétrolier de Zueitina a temporairement repris ses activités après une fermeture de deux semaines. Cela a été confirmé hier par la National Oil Corporation (Noc) dans un communiqué. La société libyenne avait lancé un appel à « toutes les parties intéressées pour qu’elles autorisent immédiatement les opérations dans le port de Zueitina afin de réduire les stocks et de libérer des capacités de stockage », avertissant de la survenance imminente d’une catastrophe environnementale.
Rappelons qu’en Libye, une nouvelle vague de fermetures pétrolières est en cours depuis des semaines, qui a réduit de près de moitié la production pétrolière du pays membre du cartel de l’Opep. Certains manifestants, soutenus par l’Armée nationale libyenne (ANL) du général Khalifa Haftar, ont forcé plusieurs ports et champs pétroliers à fermer leurs portes, réclamant une répartition plus équitable des revenus pétroliers. La NOC libyenne a déclaré l’état de force majeure sur deux champs, Sharara et El Feel (dans le sud-ouest), et deux terminaux pétroliers côtiers, Brega et Zueitina (dans le golfe de Syrte). En outre, Noc a fermé certains champs desservant Zueitina dans la région de Crescent Oil et affirme que les fermetures ont réduit la production de 550 000 barils par jour. Selon le ministère du Pétrole du gouvernement d’unité nationale.