L’Union européenne prépare des sanctions sur les ventes de pétrole russe. Et ce, après un changement majeur dans la position de l’Allemagne, premier consommateur d’énergie de Russie. Lequel pourrait priver Moscou d’une source essentielle de revenus d’ici quelques jours.
La Commission européenne doit proposer cette semaine un sixième paquet de sanctions de l’UE contre la Russie pour son intervention militaire en Ukraine le 24 février. Y compris un éventuel embargo sur l’achat de pétrole russe.
De son côté, Kiev affirme que les exportations d’énergie de la Russie vers l’Europe, jusqu’à présent largement exemptes de sanctions internationales, financent les efforts militaires du Kremlin. En rapportant de ce fait des millions d’euros par jour.
Ainsi, selon Reuters, l’Allemagne a annoncé lundi qu’elle était prête à soutenir un embargo immédiat sur le pétrole russe.
« Nous avons réussi à atteindre une situation où l’Allemagne pourra résister à l’embargo pétrolier ». C’est ce que déclare donc le ministre de l’Economie Robert Habeck.
Pour sa part, le chancelier allemand Olaf Scholz promettait de ne pas lever les sanctions. Et ce, tant que le président russe Vladimir Poutine n’aura pas signé un accord de paix avec l’Ukraine que Kiev pourrait soutenir. Il s’exprimait ainsi sur la chaîne de télévision publique ZDF.