Aucune indication sur les origines, les auteurs et les commanditaires des feux. Curieux !…
Un incendie s’est déclaré, hier vendredi 6 mai 2022, à Jebel Chenanfa, dans la région du Fahs. Les feux ont dévoré, jusqu’à hier 18 heures, plus de 25 hectares de maquis. Les vents forts ont aidé à la propagation du feu. Un responsable de la Protection civile a annoncé que le feu s’est déclaré dans trois endroits distincts, de façon simultanée. Un point à la base de la montagne, un autre à flanc de montagne, et un troisième au sommet. Ce qui fait soulever, logiquement, des questions sur la probable origine criminelle des incendies.
Il s’agit du énième incendie parmi une centaine de feux qui se sont déclarés en l’espace de moins d’une semaine à travers le pays : Marchés, usines, entrepôts, champs et même un port de prêche n’y ont pas échappé…Rien que pour la journée du 5 mai, on signale 39 incendies nécessitant plus de quatre cents interventions des services de la Protection civile.
Eventuels « pyromanes »
Mais ce qui est encore plus curieux est que, jusqu’à présent, les autorités ne parviennent pas encore à déterminer les causes de ces incendies ? Encore moins, l’identité de leurs auteurs ou commanditaires… Bizarre !
Et devant l’absence de toute revendication ou d’avancée sensible dans les enquêtes ouvertes pour identifier ou arrêter les éventuels « pyromanes », place est ouverte aux hypothèses et supputation, chacun essayant d’accuser les autres.
Mais une question se pose toutefois : Pourquoi certaines régions du pays sont laissées à leur propre sort dans la mesure où l’Etat ne daigne pas nommer à leurs têtes, des gouverneurs, seuls représentants légaux de l’autorité centrale.
Les cas des gouvernorats de Sfax, de Gabes de Ben Arous et de Zaghouan sont tristement édifiants à cet égard. Ces quatre régions se trouvent, en effet, parmi celles, particulièrement, ciblées par les pyromanes qui mettent le feu partout. Et il semble que ce n’est nullement une simple coïncidence que ces régions n’ont pas de gouverneurs à leurs têtes.