L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a réitéré vendredi son refus de tout dialogue « formel, conditionné et inefficient » visant à marginaliser les forces politiques et sociales.
L’UGTT a souligné, dans un communiqué publié à l’issue de la réunion du bureau exécutif, que la centrale syndicale s’est engagée pleinement dans le dialogue national. Et qu’elle exige des éclaircissements concernant le retard pour appeler à sa tenue.
L’UGTT a renouvelé son appel à la tenue d’un dialogue réel, direct et large sans décisions préparées au préalable. Elle relève l’importance de se mettre d’accord sur ses objectifs, son cadre, ses partenaires, ses formes et l’agenda de ses travaux. Et ce, avant la publication de tout décret.
Elle a renouvelé son refus de toute aventure visant l’unité du pays. Et ce, à travers la création d’entités parallèles qui approfondissent la crise et incitent à l’affrontement et à la division.
En effet, la centrale syndicale a condamné les enregistrements téléphoniques fuités (attribués à l’ancienne directrice du cabinet présidentiel). Et ce, dans la mesure où ils portent atteinte à l’image du président de la République.
D’ailleurs, elle s’est dit étonnée de la longue attente du parquet et des services techniques pour l’ouverture d’une enquête. Elle les appelle à l’achever au plus vite et à s’adresser à l’opinion publique pour l’éclairer.
Par ailleurs, l’UGTT a fermement condamné les campagnes de dénigrement, de falsification et de mensonges. La centrale syndicale appelle la justice à poursuivre les auteurs de ces agissements.
Avec TAP